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Département de Saône-et-Loire : un hashtag d’or pour récompenser la stratégie sur les réseaux sociaux

Le Département de Saône-et-Loire a reçu au mois de décembre un hashtag d’or remis par l’Observatoire Social Média des Territoires. Cette récompense vient mettre à l’honneur la politique dynamique et l’agilité de la collectivité sur les réseaux sociaux. David Peste, responsable de la stratégie web et digitale du Département a répondu à nos questions.

Que récompensait votre hashtag d’or ?
Il récompensait les collectivités les plus agiles sur les réseaux sociaux. C’est une récompense qui a été remise par l’Observatoire Social Média des Territoires, qui est un organisme qui analyse la présence des collectivités locales sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram ou Snapchat.

Qu’est-ce qu’ils ont apprécié dans votre façon de faire ?
Le jury a apprécié notre très forte présence sur les réseaux sociaux. Le département est actif sur l’ensemble des canaux disponibles, y compris sur sa chaine youtube. Nous avons une véritable stratégie web globale qui a été mise en place. Nous utilisons les différents réseaux sociaux pour mettre en avant les actions départementales et la valorisation du territoire.

Post issu de la page Facebook du Département de Saône-et-Loire

Comment utilisez-vous chaque réseau ?
Sur chaque réseau nous avons une stratégie éditoriale qui est différente car nous n’avons pas la même cible sur chacun. Sur Facebook, nous sommes plus concentrés sur de l’information générale à propos de la collectivité. Nous y mettons plus de l’information institutionnelle ainsi que de l’information liée à l’attractivité du territoire. Enfin, nous y ajoutons des informations concernant directement nos administrés. Sur Instagram, nous essayons plus de faire passer des messages institutionnels. Nous sommes surtout sur une stratégie d’attractivité territoriale. Nous mettons en avant tous nos sites départementaux, c’est-à-dire tout ce qui est lié au tourisme et aux talents de Saône-et-Loire. Notre stratégie sur Snapchat, se rapproche de la ligne éditoriale d’Instagram. Cela est dû au fait que nous utilisons beaucoup les stories sur Instagram et c’est ce que l’on fait principalement sur Snapchat. Sur Twitter, nous sommes plus sur de l’information presse. Nous y diffusons tous nos communiqués de presse ou les informations sur les inaugurations… C’est vraiment de l’information institutionnelle.

Comment vous gérez les différents contenus ? Qui s’occupe de quoi dans vos équipes ?
Je m’occupe de gérer les réseaux sociaux. Pour la remontée d’information, ce sont les équipes qui me les remontent avant que je m’occupe de la diffusion sur les réseaux. C’est vraiment un travail collectif. Chaque chargé de communication a une thématique et me remonte toutes ses informations. Je peux ensuite faire le tri et les diffuser sur les réseaux
C’est une vraie volonté des élus d’être présents sur les réseaux sociaux ?
Tout à fait. C’est une véritable volonté des élus. Par exemple, sur Linkedin nous étions un des premiers départements à avoir notre page « carrière ». Cela a été très positif sur l’un des projets phares du Département en ce moment (le centre départemental de santé). Cette page carrière nous a beaucoup aidé à faire connaître le projet et à recruter, notamment les médecins généralistes. Cette impulsion vient directement d’André Accary, notre président du Département de Saône-et-Loire.

Page Linkedin du Département de Saône-et-Loire

Sur cette impulsion et sur ce résultat, quel impact vous mesurez de ces différentes stratégies ?
Nous mesurons régulièrement grâce aux différentes statistiques des réseaux sociaux que nous utilisons. Quand je suis arrivé il y a deux ans et demi, le département était présent sur Facebook et sur Twitter mais avec très peu d’abonnés. Maintenant, nous sommes passés sur Facebook à 25000 personnes qui suivent notre page. Le tout sans faire de sponsoring !  Nous sommes presque à 5000 personnes sur Twitter et nous sommes à 2500 abonnés sur la page Linkedin en une année.

Propos recueillis par Baptiste Gapenne